Codages de Kur-Kigal

Le panthéon des dieux Kigallus a absorbé avec le temps des concepts Arallus tels que les étoiles, l'astronomie et autre, évoluant petit à petit. Ainsi certains dieux Arallus ont été réhabilités et intégrés au panthéon, et les Arallus prient à présent leurs dieux réintégrés mais aussi les dieux Kigallus qui sont la religion d'état du pays de Kur-Kigal. Les coutumes se sont également nourries les unes des autres pour donner quelque chose de neuf et de plus adapté à un pays cosmopolite.


Il est le dieu du Ciel, du climat et surtout des orages, de la guerre, de l'hospitalité et du soleil. Divinité céleste et solaire, il accorde ses bonnes grâces par des ondées bienvenues et un soleil sans nuage et montre ses colères par des orages et des pluies diluviennes. Le bruit du tonnerre n'est rien d'autre que Dingir qui frappe des mains. On dit souvent de lui qu'il est le "roi des dieux" et qu'il vit dans le ciel, ne voyant pas souvent son épouse qui vit sous la terre parce qu'ils ne cessent de se disputer en raison de leurs forts caractères. Les Kigallus utilisent l'adjectif "dingir" qui signifie "céleste, divin" pour désigner tout ce qui semble grandiose, comme un arbre ou une montagne, et ils s’inclinent devant de telles entités. Il est né tout comme son épouse Gula de la Vache Khalhka et est un dieu sauvage et ombrageux. Depuis l'assimilation partielle de la culture Arallu, on a défini Dingir comme le patron des astrologues et le gardien des étoiles et de la voûte céleste. On dit que ses offrandes les plus efficaces sont celles qui sont brûlées, car la fumée part vers le ciel.

Ses avatars sacrés sont l'aigle, le cygne, le léopard ou parfois encore le buffle. Il est représenté comme un vieil homme à la barbe grise nattée, symbole du patriarche viril souvent en conflit avec sa femme farouche et indépendante. Leur premier fils, Sabaoth le Dieu Rêveur est le créateur des Hommes là où ses parents sont des divinités plus rupestres, plus barbares bien que Dingir se soit un peu adouci avec le domaine de foi des étoiles et l'astronomie. Pour autant, c'est un dieu guerrier : il sait dans les étoiles le destin de chaque être. Il est vu comme le dieu des destinées mais obéissant à la volonté du destin dont il ne doit, pas plus qu’aucun autre dieu, changer le terme : Dingir ne change pas le destin, mais le réalise. Dieu de l'hospitalité, il impose de ne pas laisser quelqu'un à la rue et de ne jamais refuser de donner le gîte et les couverts si les personnes ne sont pas malavisées. Manquer d'hospitalité est une grave faute chez les Kigallus, qui ont pour habitude de nourrir mieux leurs invités qu'eux-mêmes.


Elle est l'épouse et la sœur jumelle de Grand-Père-Tonnerre, déesse chthonienne de la Terre, de la chasse, de la nature sauvage, des animaux et de la lune. Divinité rupestre et souterraine, elle incarne le mystère de la vie et de la nature sans être une déesse de la fertilité. Vivant tantôt sous terre tantôt dans les profondeurs des bois denses, elle fournit à ses fidèles son orientation par le biais des animaux sacrés qu'elle envoie au milieu d'eux : la gazelle et la biche sont ses avatars sacrés et elle prend la forme d'une ourse ou d'une louve lorsqu'elle est courroucée. Certaines fillettes désireuses de devenir des chasseuses ou des guerrières étaient conduites à la déesse et consacrées pendant cinq ans à elle, sous le nom d’Ourses ou Oursonnes. Elle serait née en premier de Khalkha, et aurait aussitôt aidé sa mère à mettre au monde son frère, tant elle était forte. Gula incarne aussi la beauté féminine Kigallu : une femme solide à l'air farouche, qui va nue et les cheveux hirsutes, portant uniquement un arc et des flèches.

On raconte qu'un roi Kigallu, se serait un jour vanté de la prise d'une biche en ces mots :"Gula elle-même n'aurait pu la tuer de la sorte !". Furieuse, la déesse le fit dévorer par une ourse durant une partie de chasse. C'est une déesse colérique et rancunière dont le culte est moins formel que celui des autres divinités car on lui accorde l'idée populaire qu'elle se moquerait en général des offrandes faite, sauf parfois par caprice. Gula est définie comme une divinité féminine mais on lui prête également "l'âme Shamshu dans la chair Inanna", soit le fait d'être masculine ou féminine selon ses envies, avec une apparence féminine. Si son époux préfère les offrandes brûlées, Gula préfère celles enterrées et exige presque toujours des sacrifices d'animaux. Jadis les Kigallus lui sacrifiaient leurs ennemis captifs, car on dit que la déesse a le goût du sang et on raconte qu'elle voit les petites filles comme des faons, raison pour laquelle elle serait plus douce avec elles et apprécierait de les consacrer à devenir des guerrières et des chasseresses. On dit également qu'elle apprécierait de venger les femmes malmenées par leurs pères ou leurs frères et se pose en protectrice des fillettes rebelles.


Elle est la déesse nourricière du foyer, de la famille, déesse du mariage et de l'accouchement. Elle est protectrice des femmes et des très jeunes enfants. Ses cultes se rapportent aux grands moments de la vie d'une femme : sa naissance, la puberté et le mariage, mais pas sa mort car elle n'est pas l'attribut de cette déesse. S'étant fécondée elle-même (elle représente l'image du genre Hundra, simultanément des deux sexes), ses enfants Dingir et Gula lui sont dévoués et il nous est conté qu'à peine nés, ils auraient tué un auroch qui aurait tenté de saillir leur mère. Elle est la déesse de l'amour filial, la Mère universelle du fait qu'elle donne son lait à tous, même à ceux qui ne sont pas ses veaux. Dans le culte de Khalkha, il est dit des vaches "qu'elles ne soient jamais perdues, qu'aucun voleur ne les blesse jamais ; qu'aucun adversaire malveillant n'essaye de les harceler, et qu'un sacrifice ne les utilise hormis pour son lait et le beurre qui en sera tiré". Le refus de se nourrir de la viande de vache, vue comme l'animal généreux par excellence, est ainsi considéré comme le premier pas vers la vénération sincère de Khalhka. Ses prêtres et prêtresses se dévouent à veiller à la qualité de vie aux sein des familles, tenir des orphelinats et nourrir qui en a besoin.

Les naissances et les mariages sont célébrés par les prêtres de Khalkha, laissant les enterrements à la déesse Derketo. Il arrive cependant, dépendant des dieux les plus priés par la famille, que les prêtres ordonnent un rituel ou un sacrifice avec des prêtres d'autres dieux. C'est notamment le cas du passage à l'âge adulte qui emploie des prêtresses de Khalkha et de Derketo car la naissance d'un adulte vient de la mort de son innocence selon les Kigallus et les sages femmes prient également Derketo qui emporte les femmes en couche et les enfants de mort subite du nourrisson. L’influence des deux déesses dans les rituels et les fêtes est donc un savant équilibre nécessaire. Son apparence est celle d'une vache entièrement noire, dont le poil accroche superbement la lumière. Ses mamelles sont toujours lourdes de lait et quand elle se déplace, elle n'écrase ni l'herbe, ni les plantes et fleurs sous ses délicats sabots car elle respecte toute vie existante.


Il est le dieu de la musique, de la poésie mais aussi des fêtes, de l'ivresse, des drogues et du sexe. Dieu éternellement endormi, rêvant du passé et du futur du monde, de son faste et de sa cruauté comme de sa beauté, on dit de lui qu'il serait le véritable dieu créateur et que le monde est en fait un de ses rêves et qu'il serait détruit le jour où le dieu se réveillerait. Certains avancent même l'idée que le dieu est en réalité mort de longue mais continue de rêver le monde dans une torpeur éternelle. Divinité duelle, à la fois placide et décadente, Sabaoth est également le dieu de la beauté masculine, présenté comme un bel éphèbe allongé sur le flanc, une corne incrustée de joyaux sur son front comme un clair symbole phallique. Il rêva un jour des Humains et est donc vénéré comme le dieu créateur de l'Humanité, mais pas forcément du monde. Fils de Dingir et Gula, il symbolise les domaines humains là où ses parents ont des domaines de foi plus "primaires". Divinité des arts de la civilisation mais aussi de ses excès, les orgies en son honneur sont légion dans ses temples, ainsi que de fastueuses fêtes où l'on mange et boit jusqu'à en vomir.

Patron des rêveurs et des poètes mais aussi des plaisirs qui permettent de fuir la vie, ses animaux sacrés sont des figures de virilités ostentatoires : le bouc, l'âne et le paon. Les rituels sont presque toujours de nature sensuelle et sous l’influence de l'alcool ou de narcotiques. Le principe d'oubli et d'abandon de soi est la base du dogme de Sabaoth : se perdre dans les arts et leur contemplation, s'abandonner au stupre et ne plus connaitre de limite sont les composantes de ses rêves infinis. Il est indirectement le patron des paresseux et des alcooliques, une face bien moins reluisante que celle du dieu des arts. Vulgairement dit, rester toute une journée au lit à paresser après une gueule de bois, c'est "avoir baisé avec Sabaoth" dans les milieux populaires Kigallus. Le clergé de Sabaoth pratique également la prostitution sacrée, aussi bien car les temples disposent de prostituées liées au culte que parce que les prêtres et prêtresses sont le plus souvent prostituées eux-mêmes.


Elle est la déesse des maladies, de la mort, du silence et des fonds marins. Divinité marine incarnant également les abysses et le silence, elle est un tout nouvel ajout dans le panthéon Kigallu et on vénère sa dépouille au fond du lac qui borde la capitale. Loin d'être une déesse protectrice, on la vénère par crainte car elle personnifie les forces étranges qui dorment dans l'océan, et que les Hommes ne peuvent comprendre mais également tout ce qui a attrait à la maladie et la souillure physique comme spirituelle. Elle a le pouvoir de faire naître les épidémies et au contraire a le pouvoir de guérir. Elle est également la cause des morts subites et du mal qui emporte les femmes en couche. Son statut de déesse morte et vivante à la fois est unique dans la religion Kigallu et un concept totalement nouveau. On dit qu'elle sème la mort pour obtenir le silence parfait des endroits dépeuplés où plus rien ne vit ni ne pousse. Les mollusques gastéropodes comme le murex dont on extrait la pourpre sont les créatures qui lui sont affiliées, avec l'exemple notable du papillon de mer qui est son avatar sacré, un petit mollusque marin au corps transparent qui laisse apercevoir ses organes, sa tête portant trois paires de tentacules. Il est surnommé le "Phantasme de Derketo" par les pêcheurs et craint comme étant une créature parasite qui pourrait se glisser dans la bouche des imprudents pour pondre dans leur corps. Il est donc interdit de tuer un Phantasme, même par inadvertance car la créature est également sacrée car étant hermaphrodite. La sanction est tout simplement la mort du sacrilège, jeté à la mer sans sépulture.

Derketo partage le domaine de l’Océan avec le Vieil Homme de la Mer et ses Soixante Épouses sans que cela ne pose problèmes : l'un est le dieu de la pêche et des vents et les autres celles des poissons et des suicides par noyade là où la déesse règne sur le silence des abysses, les mollusques et les méduses luminescentes des profondeurs. Elle est la seule déesse du panthéon à recevoir des sacrifices humains, à savoir trois vierges par mois, sensées apaiser ses serviteurs Thumm'ha et les empêcher de kidnapper les femmes et les filles des pêcheurs. Il est déjà arrivé qu'on retrouve une de ces vierges sur la plage, mutique et déboussolée, incapable de se rappeler de quoi que ce soit mais grosse d'un enfant difforme qui sera toujours mort-né. La forme de Derketo est à la fois superbe et écœurante : une sorte de mollusque transparent géant pourvu d'écailles irisées, faisant la taille d'un bateau de pêche. Elle ressemble un peu à une vessie de mer garnie de longues tentacules fines comme du fil de soie. Son visage presqu'humain est le plus troublant, avec ses grands yeux bleus vides et morts. Mais le plus perturbant, c'est que cette créature existe. Derketo est actuellement la seule déesse a avoir une forme physique supposée... le culte de Derketo étant très jeune par rapport aux autres, il n'est pas forcément bien considéré des autres, mais il a été vu comme "nécessaire", aussi les gens suivent son culte plus par crainte que par dévotion.



Après la prise de Kur-Kigal par les Kigallus, ces derniers détruisent les temples et les écrits sacrés des Arallus, ainsi que leurs idoles et leurs œuvres d'art religieuses. Une souveraine du nom de Hülya Pleure-dans-le-Vent condamna ces actes iconoclastes des années plus tard et les dieux Arallus furent réhabilités et intégrés au cortège des dieux Kigallus. On les vénèrent à présent indifféremment de leur origine.


Il est le dieu de l'Intelligence et de l'Habileté, donneur de chance, inventeur des poids et des mesures, dieu des purifications et de la guérison. Il est un dieu qui éveille, qui éduque. Pour les Arallus, le Savoir est ce qui différencient les Hommes des Animaux et Uddäy combat ce que le peuple pense être un des pires fléaux : l'ignorance. Il a donné l'écriture aux Arallus mais aussi la parole aux Hommes, on lui attribue l'invention des mathématiques et de l'astronomie et on dit dit souvent qu'il est "c'est le plus humain et le plus libéral des dieux" car le moins porté sur ses propres envies. En effet Uddäy est une divinité désintéressée dont le dogme voit les Hommes sur le même pieds d'égalité : chacun naît avec le même potentiel et c'est l'éducation qui offre les possibilités. Egalement dieu des professeurs et des scribes, Uddäy est un "dieu public" et ses statues se retrouvent certes dans son temple mais aussi dans les rues des villes, parfois sur les places des villages car il est également vu comme un dieu de la chance : "Uddäy est à tout le monde", dit l'adage populaire qui signifie que le dieu est loué pour apporter la bonne fortune, le bon hasard mais aussi que chacun a le potentiel de la sagesse. Contrairement aux dieux d'origine Kigallu, les représentations d'Uddäy sont sobres et on sait peu de choses sur son caractère.

Les fresques et statues le définissent comme un homme d'âge mûr portant une barbe nattée et une couronne d'olivier sur le front, vêtu d'une longue toge et simples sandales de paille. Le culte d'Uddäy semble suggérer moins de faste et plus de modestie que les autres : le dieu serait ainsi. Un dieu modeste, sérieux, concentré sur ses attributions sans le désir de s'amuser et ses prêtres sont souvent vu comme de sinistres professeurs sans fantaisies. Ses offices sont souvent très formelles et on dit qu'il fréquentent plus les Hommes que les autres dieux, Zura mise à part car étant sa messagère. Ses animaux sacrés sont le crocodile, le corbeau et le puma, symbole Arallu de l'intelligence, de la discrétion et de la patience, les trois qualités louées par le culte d'Uddäy. Malgré le fait qu'il soit moins "caractérisé" que par exemple Dingir et Gula, Uddäy est un dieu extrêmement populaire mais avec peu de fêtes, comme le culte n'aime pas spécialement les fastes. On lui fait des offrandes, on le prie régulièrement mais peu de rassemblements le concerne : le Savoir doit être vécu et utilisé, pas loué et fanfaronné. Il devient alors de l’orgueil, chose haïe par le dieu.


Elle est la gardienne des routes et carrefours, déesse des voyageurs, des commerçants, des voleurs, des orateurs et des prostituées. Elle est communément vue comme la messagère des dieux, éternellement sur la route et connaissant tous les chemins du monde. On la prie quand on souhaite ne pas se perdre ou faire un voyage sans encombre. C'est également la déesse d'une forme de lumière qui guide et qui rassure, malgré le fait qu'elle n'apporte pas que de bonnes nouvelles. Inféodée à Uddäy, ce dernier aurait pour elle une affection sans bornes malgré le fait qu'elle l'agacerait tout autant , parce qu'elle lui apporte de nouvelles histoires, puisqu'elle est très prolixe. On la représente sous la figure d'une gracieuse jeune fille, avec des ailes brillantes de toutes les couleurs réunies. Les poètes prétendent que l'arc-en-ciel était la trace du pied de Zura et elle est l'exact inverse de son dieu patron : une fille libre, volubile, malicieuse. Le ciel est son domaine et elle est adoré par tous ceux qui mènent des existences hors des ornières, des clous, des lois. On dit qu'elle aime à taquiner par dessus tout les autres dieux, surtout la farouche Gula en kidnappant parfois ses biches ou en volant ses offrandes, se servant parmi celles d'Uddäy sans que ce dernier se s'en offusque.

On raconte que Zura aurait tété le lait de la Vache Khalkha par défi face du couple primordial et que l'animal sacré lui aurait gentiment offert sans s'offusquer, ce qui fâcha tant Dingir que ce dernier força Zura à ne jamais pouvoir quitter le ciel, et Gula la força à ne jamais pouvoir toucher la terre. Ainsi, Zura vole éternellement et va d'aventure en aventure. Elle porte la lumière sans apporter la chaleur, que possède Dingir, dieu du Soleil. Déesse sans attaches, Zura n'a ni temple ni prêtre : on la prie où et quand on veut et on en a besoin et elle répond si elle le souhaite. Tout comme Uddäy, c'est une déesse publique adorée un peu partout et on retrouve ses représentations surtout aux carrefours des villes et au bord des chemins campagnards pour guider les gens. Son culte est tout comme elle, informel et ses fidèles sont hétéroclites : gens du peuple, des clans, voleurs, marchands... Elle est la patronne des prostituées, qui comme les voleurs mènent des vies hors des lois. Si le dieu Sabaoth a des prostituées sacrées dans l'enceinte de son temple, le culte de Zura considère quant à lui que la prostitution est une activité sacrée et de ce fait que toutes les filles de joies sont au service du divin et dignes d'un respect absolu. Ses animaux sacrés sont tous des oiseaux, pas forcément de bonne augure : l'engoulevent, oiseau voleur d'âme, le balbuzard et le pigeon. Les pigeons infestant la capitale, qui pourraient être vie comme de la vermine sont au contraire des animaux consacrés et malheur a celui qui osera en tuer un.


Il est l'énigmatique dieu la mer en surface (les fonds marins appartiennent à Derketo) et des vents. Il apporte la bonne fortune en mer ainsi qu’une bonne pêche. Il est marié avec soixante jeunes femmes précipitées dans les flots en son honneur par ses adorateurs, et qu'ils recueillit par pure malice. Dieu malicieux et farceur, il est un symbole de fécondité et de chance, mais aussi de coups du sort et de malveillance. Il sert en quelque sorte de bouffon pour les dieux qui l'utilisent comme messager et semblent le considérer comme un inférieur. Malgré son ingéniosité, sa nature impulsive conduit à ce qu'il soit la cause de problèmes et de malheurs, qu'il est contraint de réparer sous la menace des autres dieux, ce qu'il réussit grâce à sa ruse et ses tromperies. Le Vieil Homme de la Mer est un observateur curieux et détient le don de métamorphose, changeant sa forme parfois en saumon, en cheval, en oiseau, en phoque ou encore en mouche.

Il peut également changer de sexe, se métamorphosant en jument ou en femme. Il aura dix filles de chacune de ses soixante femmes, en portant plus de la moitié. Chacune de ses filles devint le premier spécimen d’une espèce de poisson, et on dit qu'il accepte de sacrifier ses héritiers pour nourrir ses fidèles. Il est foncièrement amoral, traître, injurieux et menteur, des qualités qu'il utilise pour sauver sa peau ou simplement par plaisir. Il s'amuse de farces perverses qui le mettent souvent dans des situations délicates. Ainsi, il n'y a pas de culte organisés ni de prêtres pour le Vieil Homme de la Mer, mais simplement le fait que les pêcheurs Arallus le prient pour faire de bonnes prises et le considère comme le malicieux créateur de la vie aquatique et le trublion des dieux, particulièrement haï de Dingir et Gula.


Elles sont des divinités mineures reliées au Vieil Homme de la Mer, déesses donnant naissance selon la légende à la vie dans l'océan où jadis Derketo régnait sur des abysses de silence. Elles ne sont pas des déesses de la mer mais des déesses ichtyennes ayant donné naissance aux poissons et aux amphibiens. Elles sont les complices toujours amusées de leur époux, autrefois humaines mais devenues déesses en portant ses filles. Si leur rôle est mineur et qu'aucun temple ne leur soit attribué, les gens du peuple se délectent de leurs histoires rocambolesques pour assister leur mari dans ses farces ou des poésies érotiques qui décrivent leur sensualité avec des Hommes comme avec des bêtes sous la forme de phoques ou de dauphins.

Elles font parfois semblant d'être échouées quand elles s'ennuient pour abuser des marins qui auraient l'idée de vouloir leur porter secours. Leur frasques servent à mettre en garde les jeunes pêcheurs et marins un peu trop aventureux et les enfants du littoral car on dit des Soixante Épouses qu'elle se délectent de la tendre chair des petits garçons imprudents et qu'elles enlèvent les petites filles pour les changer en poissons colorés qui formeront leur suite divine. On leur a également attribué les suicides par noyade, devenant eux aussi des poissons de leurs suites avec lesquels elles s'amusent à jamais.


Il est une divinité mineure au service des autres dieux, et surtout leur garde du corps. Jadis un terrible monstre vaincu par l'ingéniosité d'Uddäy, il était "le tourment des hommes mortels et des dieux immortels", Humban s'est avoué vaincu et s'est mis au service des dieux. Qualifié de "valet des dieux", il est le dieu des serviteurs mais aussi des esclaves et on l'invoque souvent pour en demander la protection. C'est un dieu populaire qui sert les petites gens et dont le pilier se trouve sur les lieux de leur travail et de leurs divertissements. Représenté comme un géant à tête de lion portant un énorme gourdin et aux pieds et mains entravés de fer, Humban est une figure effrayante qui sert également de croquemitaine : on dit qu'il dévore et détruit les demeures et réalisations ceux qui se moquent des dieux. Il serait par ailleurs toujours amateur de la chair des enfants. Paradoxalement à cette image, il est également le protecteur des esclaves face aux maîtres tyranniques, promettant milles tourments à ceux qui ne respectent pas leur humanité. C'est une figure paradoxale, à la fois loyale et cruelle, juste et monstrueuse.

Beaucoup de récits évoquent cependant sa lenteur d'esprit souvent tournée en ridicule par les farces de Zura et du Vieil Homme de la Mer. Etant un dieu mineur, Humban n'a pas d'avatar sacré et aucun animal dédié: il se suffit à lui-même et si on l'honore souvent en privé chez soi, un petit temple lui est dédié en ville à côté de celui d'Uddäy car c'est un dieu qui aurait au contraire de Zura besoin d'un pied-à-terre pour veiller sur les Hommes et les autres dieux.

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Ceci est une citation a écrit:Le panthéon des dieux Kigallus a absorbé avec le temps des concepts Arallus tels que les étoiles, l'astronomie et autre, évoluant petit à petit. Ainsi certains dieux Arallus ont été réhabilités et intégrés au panthéon, et les Arallus prient à présent leurs dieux réintégrés mais aussi les dieux Kigallus qui sont la religion d'état du pays de Kur-Kigal. Les coutumes se sont également nourries les unes des autres pour donner quelque chose de neuf et de plus adapté à un pays cosmopolite.

Le panthéon des dieux Kigallus a absorbé avec le temps des concepts Arallus tels que les étoiles, l'astronomie et autre, évoluant petit à petit. Ainsi certains dieux Arallus ont été réhabilités et intégrés au panthéon, et les Arallus prient à présent leurs dieux réintégrés mais aussi les dieux Kigallus qui sont la religion d'état du pays de Kur-Kigal. Les coutumes se sont également nourries les unes des autres pour donner quelque chose de neuf et de plus adapté à un pays cosmopolite.
Le panthéon des dieux Kigallus a absorbé avec le temps des concepts Arallus tels que les étoiles, l'astronomie et autre, évoluant petit à petit. Ainsi certains dieux Arallus ont été réhabilités et intégrés au panthéon, et les Arallus prient à présent leurs dieux réintégrés mais aussi les dieux Kigallus qui sont la religion d'état du pays de Kur-Kigal. Les coutumes se sont également nourries les unes des autres pour donner quelque chose de neuf et de plus adapté à un pays cosmopolite.